Octobre
2002
Dissection d’un article de l’Impert
Je ne sais pas si vous avez remarqué, chers lecteurs,
mais chaque article de votre journal possède une trame
identique, une sorte de ligne éditoriale que l’on
retrouve partout, ce schéma le voici enfin dévoilé
pour vous :
L’accroche : chaque article commence
en général par une phrase de gros cool : EX
: A peine remis de la bouffe Impert’, je vous écris…
Sortant juste du local du B17 où j’ai vomi hier,
je voudrais vous dire…
Cela permet au lecteur de se sentir en confiance puisqu’en
général il est dans le même état
ou bien ça permet au B17 de savoir qu’ Eric P
(E4, puisque je vous dis que c’est pas du bic sur mon
front) a écrit un article.
La blague : hop, tout de suite pour faire
rire, une blague sortie tout droit de la tête de l’écrivain
comme un million de la tête de Françoise Rey.
La blague est importante, si la blague n’est pas présente
le lecteur tourne la page. On peut citer dans les classiques
:
EX : Il m’a fait un coup aussi tordu que la bite de
Mathieu Rosey…
Une fausse rumeur sur Merteuil…
Eric P (E4, la table est venue avec quand j’ai voulu
débarrasser les verres)
Un petit coup de Gérard Valin, comme
ça pour remplir même si plus personne le connaît
Une anecdote sur un mec de la promo de celui
qui écrit l’article et que les autres promos
ne connaissent pas et que donc seul un quart de l’école
comprend du genre
EX : Louis S (E4, rend-moi la paire de roller que tu m’as
emprunté)
Eric P (E4, je connais le langage des fleurs)
Une photo d’une cuvette de chiotte
toute noire où on voit rien, toujours la même
depuis 10 ans pour aérer un peu tout ça
Une nouvelle blague remet tout ça
dans le droit chemin, en général c’est
une blague sur les E1s ou sur Eric P.
EX : Polo (E1, j’ai plus de déguisements qu’Arlette
Gruss et Bouglione réunis)
Un mot super compliqué vient alors
se glisser dans le texte histoire de perdre le lecteur qui
passera la nuit à s’arracher les cheveux comme
Ben Vallat. Relevés dans le dernier impert’ :
Panégyrique (???)
Dérive quasi clanique (juste la ligne en –dessous)
A l’instar d’un volcan sur sa caldeira (ça
doit être une métaphore de cul)
Merteuil (un de nos plus fidèles
lecteurs) |