Après les chafouins Anne R ; (E2, huitième jour)
et Fabien B., nous n'avons pas pu nous empêcher d'aller trouver la prèze
de notre confrère audiovisuel, Marion Lelièvre (E2, schttoumpfette)
pour qu'elle nous raconte un peu comment se passe le bouclage à 22 dans
le llocal de 14m²
Nous vous livrons ici les meilleurs moments d'une
fort longue interview. L'Impertinent : Pourrais-tu nous préciser
quelles sont les activités qu'AVE réalise sur le campus ? Marion
L. : Tout d'abord, il y a la NOTE, parodie de JT que nous diffusons tous les 2
mois. S'ajoutent en général lors des projections des fictions et
les films des soirées. Enfin, nous gérons également le réseau
interne des télévisions sur lequel nous diffusons la boucle chaque
semaine. L'Impert' : A l'origine (en 1991), AVE a été
créé avec pour vocation de devenir une " JE audiovisuelle ".
Peut-on pour autant dire que vous êtes une assoce à fric ? Marion
L. : En fait, l'orientation initiale de l'assoce a rapidement changé. Il
est clair que l'association nécessite de gros moyens techniques, d'où
des investissements financiers très lourds. Au départ, nous avons
d'ailleurs été en partie financés par la taxe d'apprentissage.
Depuis, nous fonctionnons grâce au sponsoring. Par exemple, cette année,
nous avons un partenariat avec la BNP qui va nous permettre de renouveler notre
matériel informatique. L'impert' : Comment s'est passé
le recrutement cette année ? On avait eu l'impression que vous AVE (ndlr
: hin hin) eu pas mal de candidatures pour peu d'élus. Et comment se passe
ensuite leur intégration au sein de l'assoce ? Marion L. : Nous avons
en tout recruté 12 E1 cette année. Nous avons bien sûr effectué
une sélection. On a gardé ceux qui étaient les plus motivés
et avec lesquels on AVE un bon contact. Pour les former, nous avons créé
des binômes E1/E2 pour donner à tous de bonnes bases techniques.
En tout, on fonctionne à 22 et tout marche bien. L'Impert'
: Est-ce que le thème des reportages de la NOTE, des fictions est décidé
en interne ou est-ce que (NDLR : comme nous, mais pas assez
) des gens viennent
vous voir avec des scenarii prêts ? Marion L. : La plupart des idées
sont de nous, et de temps en temps , des gens arrivent avec des idées nouvelles.
En fait, nous n'avons pas vraiment le temps de faire de la prospection du fit
du travail représenté par l'assoce. Une fois encore, cela marche
par affinité, surtout pour les fictions. On travaille de temps en temps
avec d'autres assoces. L'an dernier, on avait un projet commun de fiction avec
Ciné-Essec et Comédia qui n'a pu être mené à
bien. Et pour la dernière NOTE, l'idée de la pub Tam-Tam vient de
la nouvelle association page de pub ? L'Impert' : Quels sont
vos grands projets pour les mois voire les années à venir ? Comment
vois-tu en d'autres termes, l'évolution de l'assoce ? Marion L. : Notre
objectif primordial, c'est la disparition des problèmes techniques. Un
meilleur matériel, une formation pointue et une meilleure organisation
humaine de l'assoce devraient y remédier. Autre priorité : l'évolution
technologique du matériel. Je veux qu'on s'éloigne toujours plus
de la règle du " filmer/monter " pour exploiter au maximum les
moyens techniques qui sont à disposition. Plus précisément,
le film des soirées du premier trimestre AVE a été réalisé
avec des moyens poussés et les ESSECs ont pu sentir la différrence.
Cependant, il ne faut pas que la forme prenne le dessus sur le fion
(NDLR
: lire fond). Les moyens techniques doivent servir la forme, en aucun cas la remplacer.
L'Impert' : Un truc sur lequel on s'interroge pas mal chez
nous, c'est le côté un peu trop " gentillet " de vos productions.
Est-ce que cette politique du " on ne blesse personne " ne se fait pas
au détriment de l'humour, certes facile et méchant, mais fort amusant
au demeurant ? Marion L. : c'est sûr que l'Impert' et AVE, c'est pas
tout à fait le même genre d'humour (NDLR : on ne te le fait pas dire
!). Quant à adopter un ton plus caustique ou méchant, ce n'est pas
dans l'esprit de l'assoce, on n'est pas là pour casser du sucre sur le
dos des gens
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